Quand reprendre après un burnout

burnout travail

La convalescence après un burnout varie selon la personne et la profondeur de l’épuisement. Cela peut aller de quelques semaines à plus de deux ans. Le taux de rechute est très élevé : 50% dans les deux premières années suivant la crise. Et 15% des personnes touchées ne retourneront jamais sur le marché du travail. 

La reprise n’est donc pas un sujet à prendre à la légère.

Voici 3 choses à checker pour t’assurer que tu es vraiment prêt.e.

  1. Tu te sens mieux : tu as plus d’énergie, les idées plus claires, tu te sens reposé.e et tu as l’impression de t’être retrouvé.e (en tous cas pour une grande partie).
  2. Tu es motivé.e à l’idée de retravailler : même si tu ne sais pas forcément ce que tu vas faire, tu as sincèrement envie de te t’y remettre et c’est une énergie agréable.
  3. Tu as tiré les enseignements de ton expérience. Cela veut dire que tu comprends comment tu t’es retrouvé.e dans cette situation, quels signaux tu as ignorés et pourquoi, et tu as des stratégies claires pour éviter que cela ne se reproduise. 

Si ces 3 cases ne sont pas cochées, je ferais très très attention, en particulier si : 

  •  l’idée de retourner bosser t’angoisse, voire te replonge dans une spirale négative
  •  ton envie de retravailler est motivée par la culpabilité de ne rien faire, de te sentir inutile ou comme un boulet
  •  tu n’as pas fait ou terminé ce travail d’évaluation et de compréhension

Le burnout n’est pas uniquement causé par une pression extérieure. Ce sont aussi des mécanismes internes de surengagement, de perfectionnisme, de people-pleasing, de déconnection avec le corps…

Si tu n’as pas identifié et résolu ces mécanismes, tu vas recréer une dette énergétique. Y compris si tu changes de job ou décides de travailler à ton compte.