Restaurer ton énergie pour éviter l'épuisement

burnout selfcare travail

L’une des façons les plus rapides de recharger tes réservoirs d’énergie, c’est de faire quelque chose qui te fait plaisir.

Ça peut être d’aller te balader en forêt, de regarder un film, de faire la grasse matinée (ou faire l’amour).

Le problème, c’est que quand tes jauges sont dans le rouge et que ton corps baigne depuis un moment dans les hormones de stress, le plaisir ne te sera tout simplement pas accessible.

Si tu es comme moi, la simple suggestion que tu devrais faire quelque chose pour te détendre risque de te mettre en colère. Ton corps n’est pas du tout prêt à accueillir des émotions positives ou du plaisir. D’ailleurs, l’une des premières choses qui saute en périodes de tensions, c’est justement la libido…

En coaching, on ne passe jamais de 0° à 180° en une action. 

À la place, on construit une stratégie de paliers, en commençant par la marche la plus accessible. 

Selon ton point de départ, l’action d’après à entreprendre sera différente. 

Pour l’identifier, tu peux te demander :

  •  qu’est-ce que je peux faire pour alléger ma situation présente ?
  •  quel est le petit pas de côté qui apporterait du mieux à mon quotidien ?

L’épuisement qui mène au burnout a une composante émotionnelle et mentale.

C’est le fait de subir une pression continue, sur une période de temps assez longue (plusieurs mois), sans en voir le bout. Si c’est ton cas, une des premières choses à faire pour sortir du cercle vicieux, c’est de te distraire. 

Le but est d’occuper ton cerveau avec quelque chose qui n’est pas ton problème du moment, le temps que ton corps sorte du "mode survie". Y compris si c’est jouer sur ton téléphone, regarder une série, ou faire une sieste.

Tout ce qui te permet de ne pas penser au truc qui te stresse et de laisser à ton corps au moins 2h pour redescendre en pression est bon à prendre.

« Oui mais ce n’est pas en fuyant le problème qu’on le résout ! ». Certes. Mais on ne le résout pas non plus en allant au combat sans cartouches et sans armure… 

Albert Einstein disait : « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré ».

Les décisions qu’on prend, les solutions auxquelles on a accès, l’énergie qu’on met dans nos actions, quand on est en mode survie vont être limitées, et souvent en réaction au problème. Tu risques surtout de le perpétuer voire de l’aggraver.  

Il y a une grande différence entre « je ne fais rien parce que je n’en ai plus rien à foutre » et « je choisis de ne rien faire pour le moment tant que je n’ai pas au moins identifié la vraie source du problème et étudié plusieurs options pour le résoudre ».

Si tu es comme moi ou comme mes client.e.s, te laisser accéder à des plaisirs « simples », à ne pas être « quali » ou « productive » avec la moindre de tes activités est difficile. Peut-être que tu n’aimes pas la personne que tu es quand tu passes une journée roulée en boule sous le plaid, à regarder une série. Tu te juges de ne pas être productive. Tu intériorises ce qu’on penserait de toi si on te voyait ainsi et tu as honte. 

Parce qu’en plus d’avoir été biberonnés à l’idéologie de la Productivité Permanente, nous honorons un classement moral des activités.

Comme si lire un livre papier était plus « noble » et donc plus souhaitable que de regarder une série par exemple. Et là aussi, on a l’impression que de regarder le dernier docu Arte est « mieux » que de binger une saison de Selling Sunset ou des Kardashian… 

C’est ok d’avoir envie de débrancher ton cerveau quelques heures par jour, surtout si ce cerveau produit des pensées qui te stressent, te terrorisent et te font monter en pression. 

Tout ce qui te permet de recharger tes batteries, de sortir du cercle vicieux de la rumination et de la catastrophisation, sans impacter négativement ton corps, est bon à prendre, même si la société estime que ce n’est pas assez bien.