Si je suis si smart, pourquoi je stagne ?

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Si tu es le genre de personne dont on dit « Toi, je ne me fais pas de souci pour toi… », sous-entendu : « Tu as tout ce qu’il faut pour réussir », mais qu’au fond, tu doutes constamment de tes capacités et que tu n’es pas satisfait.e de ce que tu fais, ce sujet va t’intéresser.

Il y a un décalage qui peut être abyssal entre la façon dont les autres nous perçoivent et notre opinion de nous-mêmes.

Peu importe le nombre d’encouragements ou d’accolades reçues, on trouve un moyen de les disqualifier.

« Elle dit parce qu’elle m’aime bien »

« C’est une formule bateau pour être sympa mais il ne sait pas de quoi il parle »

Ou bien on focalise sur le 1% de retours critiques comme si ces 1% détenaient une vérité qui invalide les 99% restants.

Mais il y a une autre forme de décalage.

Celle entre les attentes placées sur nous, par rapport à un HPI diagnostiqué dans l’enfance, un début de carrière prometteur, ou tout simplement des ambitions personnelles élevées, et les concrétisations de ce « potentiel » quand on fait un bilan à mi-parcours.

Il est facile de dénigrer sa situation actuelle quand on compare aux fantasmes qu’on nourrissait en entrant dans la vie active. Ou juste quand on se promène sur LinkedIn, entre les posts auto-congratulatoires et les annonces de promotions…

« Untel est déjà directeur alors que moi je redémarre seulement… »

« Si j’étais vraiment si intelligent.e que ça, j’aurais déjà réussi. »

« Je n’ai pas réalisé mon potentiel, j’ai fait les mauvais choix. »

Si le diable est dans les détails, il se loge aussi dans la comparaison.

Le problème c’est que le « succès », c’est un peu comme la « richesse » : on se sent plus ou moins bien en fonction de la personne à qui on se compare.

Je l’ai vu d’innombrables fois à un niveau financier : on se fixe un palier de revenus comme le Graal, genre 5000€ par mois. On se convainc qu’à ce palier, on se sentira enfin en sécurité, on pourra enfin se détendre et apprécier le chemin parcouru.

Et plus ce palier s’approche, plus la ligne d’arrivée recule. Parce que nos dépenses augmentent, parce qu’on se compare aux gens qui sont dans le taquet de revenus supérieur et que fondamentalement, notre rapport à l’argent ne change pas. On en déduit donc que ce n’était pas le bon objectif, qu’il nous faut celui d’au-dessus. « Oui, mais en fait, si je veux être vraiment vraiment bien, il me faut 10k » 🤡🤡🤡

Il arrive aussi que, loin de te rassurer, tu te sentes encore plus vulnérable qu’avant. Tu as soudain peur de tout perdre et de revenir au point de départ que tu dénigrais tant. Au final, le changement de situation n’impacte que très peu ton état émotionnel et ta perception de toi-même.

C’est un peu pareil avec le sentiment de succès. Il ne se situe pas derrière un intitulé de poste ou une réalisation professionnelle, même si bien entendu, on se raconte l’histoire contraire. « C’est parce que je n’ai pas X que je me sens comme une merde. Le jour où je l’aurai, je pourrai enfin être satisfait.e de mon parcours ».

Je te souhaite que ce jour t’arrive aussi. Je te souhaite sincèrement d’atteindre tes objectifs pour réaliser enfin que rien d’extérieur à toi n’a le pouvoir de te combler, de te rassurer durablement ou d’adoucir la façon dont tu te vois.

Ce jour-là, tu réaliseras pleinement que rien ne permet de faire l’économie de ce travail de réconciliation interne.

Mais tu sais quoi ? Tu peux directement commencer par le plus important.

C’est-à-dire changer ton regard sur toi-même. Rationnaliser tes exigences farfelues. Lever les clauses suspensives qui t’empêchent d’apprécier ce que tu as déjà réalisé.

Faire cela, ce n’est pas renoncer à tes ambitions. C’est te libérer de la pression de les réaliser uniquement prouver ta valeur.

Du coup je reviens à la question initiale : « si je suis si smart, pourquoi je stagne ? Pourquoi n’ai-je pas encore réalisé mon potentiel ? » 

Parce que l’intelligence n’est qu’une des composantes du succès.

Avoir des capacités créatives, cognitives ou physiques exceptionnelles ne te prémunit pas contre l’échec. Cela ne te permet pas de sauter les heures d’entraînements répétitifs où (pour citer une cliente qui sort de sa zone de confort) « tu ne prend aucun plaisir ». Et cela ne te dispense en aucun cas du travail intérieur.

Je suis certaine que tu es smart (tu fais partie de cette liste, tu t’intéresses à ton propre développement, c’est un premier indice 😉).

Mais peut-être que tu ne te sers pas de ton intelligence de la façon la plus smart. Peut-être laisses-tu trop tes émotions dicter tes choix. Peut-être que tu te laisses aveugler par tes propres certitudes ou ton égo. Peut-être que tu accordes trop de crédit à l’opinion des autres.

Je te propose de faire le test gratuit que j’ai créé à ce propos pour en avoir le coeur net et découvrir des pistes d’évolution.

By the way, je me fiche de l’âge que tu as. Il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour croire en soi. J’ai la chance de faire partie d'une communauté d’entrepreneurs où on peut démarrer une nouvelle vie à 60 ans, lancer un business à 70… Je conçois que ça soit difficile à imaginer si tu te bases uniquement sur ce que tu vois dans ton entourage. Mais c’est possible pour toi aussi. Quand tu reprends ta liberté de penser et de décider en bonne intelligence avec toi-même, il y a très peu de choses qui peuvent te résister. A

lors arrête la litanie de doléances et mettons-nous au travail !

Tes rêves ne vont pas se réaliser tous seuls.