Ton job : planque parfaite ou prison dorée ?

carrière

Sur le papier, ce n’est pas si mal. Tu as un poste intéressant, bien payé, stimulant, même si tu te demandes parfois quel est l’impact de ton travail sur le monde…

Partir ? Tu y penses mais tu n’as pas de projet particulier

Tu n’as pas envie de créer une boîte. Un 4/5ème à la limite, ça pourrait te convenir, mais ton entreprise n’en propose pas.

Alors tu ronges ton frein en te disant qu’un jour ça ira mieux, alors que c’est de pire en pire chaque année (et ton corps te le rappelle régulièrement). 

Tu te dis que tu ne peux pas tout lâcher comme ça. Tu as des enfants, un prêt sur le dos et un lifestyle auquel tu ne veux pas renoncer. Sauf que … 

Quand tu vois ceux qui ont sauté le pas, qui se sont barrés, réinventés, qui vivent leur best life, tu as une pointe d’envie (pour ne pas dire le seum). Immédiatement suivie d’un jugement sur toi-même. « Je suis lâche, je n’ai pas le courage de mes convictions, je suis coincé.e ».

C’est là que j’interviens. 

Déjà pour te dire : c’est ok de valoriser ta sécurité matérielle et celle de ton foyer.

Effectivement, c’est important de se nourrir, d’être à l’abri, de s’octroyer un minimum de confort. Ne te juge pas pour ça, au contraire, tu peux être fier.e d’avoir réussi à créer cela. Tes ancêtres sont fiers de toi en tous cas. C’était leur rêve de savoir que tu aurais une meilleure vie qu’eux et tu les honores en acceptant de recevoir tout cela. 

Mais il faut que tu saches une chose : tu n’es jamais coincé.e.

Présentement, ton cerveau te dit : « soit tu prends sur toi et tu arrêtes de te plaindre », « soit tu claques ta démission, tu vends ton appart et tu vas élever des chèvres dans le Larzac » comme si c’était la seule alternative. Il n’en est rien. 

Voici des étapes intermédiaires :

  •   demander ce fameux 4/5èmes (tu pars du principe qu’on va te le refuser mais as-tu essayé de le négocier avec tout ton pouvoir de conviction ?)
  •   demander une réévaluation de ta fiche de poste, surtout si tu te retrouves à faire un taff pour lequel tu n’es pas rémunéré.e
  •   demander un 50% thérapeutique si ta santé l’exige, comme une de mes clientes
  •   accepter un poste moins gradé, sans grosse perte salariale mais avec un allègement considérable de la charge de travail, comme vient de le faire une de mes amies
  •   changer de poste
  •   changer de boîte
  •   changer de branche
  •   faire un bilan de compétences 
  •   faire une formation
  •   prendre une année sabbatique
  •   lancer un business en complément 
  •   te reconvertir 
  •   prendre ta retraite

Et ce ne sont que quelques options. 

Tu as toujours le choix. Mais la façon dont tu te racontes l’histoire va influencer ta perception des options disponibles, ta créativité et ta capacité à trouver des solutions.